Connaissances pratiquesVotre défi: sélectionner et mettre en œuvre le bon degré de pollution
Notre expérience projet nous permet d’évaluer avec précision les facteurs d’influence pertinents – et de définir avec vous des exigences adaptées.
DÉTERMINER LE DEGRÉ DE POLLUTIONÉviter les risques, garantir la qualité
Le développement d’un nouveau circuit imprimé ou d’un module de puissance commence toujours par la question des exigences à respecter, qu’il s’agisse des performances attendues ou du profil de mission défini par la direction. Un élément fondamental de cette phase de développement est la prise en compte de la coordination d’isolement sur le support de circuit ainsi que la conception des distances d’isolement et de fuite qui en découlent.
La base de cette approche repose sur la définition du degré de pollution par le concepteur, conformément à la norme IEC 60664-1 ou à l’IPC 2221.
En y regardant de plus près, les degrés de pollution ne sont mentionnés qu’abstraitement:
Degré de pollution 1
… « Il n’existe pas ou seulement une pollution sèche, non conductrice. La pollution n’a aucun effet. »
Degré de pollution 2
… « Il n’existe qu’une pollution non conductrice, sauf lorsqu’une conductivité temporaire due à la condensation est à prévoir. Cette condensation peut apparaître pendant les cycles de mise sous et hors tension de l’appareil. »
Degré de pollution 3
… « Il existe une pollution conductrice ou bien une pollution sèche, non conductrice, qui devient conductrice en raison de la condensation attendue. »
Degré de pollution 4
… « Une conductivité continue résulte de poussières conductrices, de pluie ou d’autres conditions humides. »
…, sans toutefois donner d’indications détaillées sur leur mise en œuvre.
APPROCHEDu degré de pollution aux indicateurs: mise en œuvre dans les plans et spécifications
Afin d’obtenir un système aussi optimisé que possible en termes de géométrie (espace disponible et densité de puissance) et de coûts, la conception est généralement basée sur un degré de pollution 1 ou 2. Celui-ci doit ensuite être traduit, du côté de la production et de la technologie des procédés, dans le choix des matériaux et des composants, dans la fabrication ainsi que dans l’ensemble de la gestion de la chaîne d’approvisionnement.
Pour garantir la conformité du produit final avec les exigences initialement définies par le management et avec le design qui en découle, ces notions abstraites telles que « il faut s’attendre à ce qu’occasionnellement une conductivité temporaire se produise par condensation » doivent être converties en indicateurs chiffrés pour les plans, puis traduites dans les nomenclatures et les spécifications fournisseurs.
La question de savoir si une conductivité entre potentiels peut apparaître sur les surfaces d’une carte électronique ou d’un module dépend principalement des facteurs d’influence suivants:

01 | Contamination par particules
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Ce sujet est traité sous le terme « Propreté Technique » :
Sur la base d’évaluations des risques liés aux particules, un Component Cleanliness Code (CCC) est établi. Celui-ci permet de spécifier l’aspect « contamination par particules » du degré de pollution et de l’intégrer ainsi dans la chaîne d’approvisionnement ainsi que dans la production.
Outre la contamination par particules, il convient également de clarifier la question de:
02 | Contamination ionique
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Ce domaine peut être couvert dans le dessin par la spécification de l’humidité de déliquescence.
03 | Situation de ventilation
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Dans ce cas, les facteurs d’influence doivent être discutés et définis, tels que:
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Géométries des boîtiers
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Situation d’écoulement
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Auto-échauffement
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